DESTINATION tokyo

Que faire à Tokyo ?

Capitale du Japon, Tokyo n’a pas toujours porté ce nom. Ainsi jusqu’en 1868, elle s’appelait Edo, une ville-forteresse florissante du shogunat Tokugawa. Avec la restauration Meiji, la cour impériale fut déplacée de Kyoto à Edo, rebaptisée alors « Tokyo » signifiant « capitale de l’Est ». Aujourd’hui, Tokyo est une mégapole futuriste mêlant traditions séculaires et innovations technologiques. Que faire à Toyko ? Ville d’histoire, de culture pop et de spiritualité, Tokyo est fascinante de contrastes !

Se rendre à Tokyo

En avion : Depuis la France, Tokyo est accessible en vol direct depuis Paris-Charles de Gaulle avec Air France, ANA ou Japan Airlines. Le vol dure environ 12h.

Depuis d’autres villes françaises comme Lyon, Marseille ou Nice, il y a des vols avec escales à Paris, Francfort ou Doha.

Aéroports à l’arrivée :
– Narita (NRT) : à 1h30 du centre-ville (train Narita Express).
– Haneda (HND) : plus proche, à seulement 30 minutes en train ou en monorail.

Conseils pratiques pour Tokyo

Se déplacer : Le métro reste le moyen le plus simple et le plus rapide pour rejoindre les différents quartiers. Il est aussi possible de prendre un bus mais ce moyen est plus lent. En revanche, il offre une belle alternative car vous pourrez y admirer la ville depuis les fenêtres.

Meilleure période : La fin du printemps et le début de l’automne offrent un climat agréable et moins de touristes.

Hébergement : Pensez à réserver à l’avance, surtout en haute saison, pour profiter des meilleures options !

Temps sur place : Afin de profiter au maximum de l’ambiance et des différents quartiers emblématiques (Akihabara, Shinjuku, Harajuku, Shibuya et Asakusa) sans vous presser, l’idéal est d’y rester quatre à cinq jours. Vous pouvez ajouter un jour si vous souhaitez faire une excursion en dehors de Tokyo ou explorer encore la ville.

Les incontournables de Tokyo par quartiers

Voici les incontournables à découvrir par quartiers lors de votre séjour à Tokyo, ainsi que quelques pépites à explorer si le temps et la curiosité vous le permettent. 😉

I. Akihabara – Le quartier high-tech

Akihabara se trouve dans l’arrondissement de Chiyoda, au nord-est du Palais impérial. Quartier emblématique de Tokyo, il forme un point de convergence entre l’univers geek high-tech, l’histoire militaire du Japon, le pouvoir impérial et la culture littéraire. C’est d’ailleurs, l’un des quartiers les plus emblématiques de la capitale, souvent surnommé « Electric Town ». Il s’agit du repère des passionnés de culture geek, d’électronique, d’anime et de manga. Mais ce quartier est aussi une véritable expérience sensorielle avec le monde, les différents bruits et les nombreuses enseignes lumineuses. Sinon c’est donc un quartier très facile d’accès, que ce soit depuis Shibuya, Shinjuku ou Ueno.

1. Sanctuaire Yasukuni-jinja : Fondé en 1869, ce sanctuaire shintoïste est dédié aux soldats japonais morts pour l’Empire, y compris pendant les guerres du XXe siècle. Il est accompagné du musée Yūshūkan, retraçant l’histoire militaire du Japon. L’entrée au sanctuaire est gratuite et d’environ 1000¥ pour le musée.

Que sont ces plaques en bois colorées ?

Sur la 3e photo, vous pouvez voir des plaques en bois de différentes couleurs. Ces plaques sont des ema (絵馬) sur lesquelles sont inscrites des prières ou des vœux. D’ailleurs, on les trouve uniquement dans les sanctuaires shintô comme celui-ci. Ainsi, les fidèles écrivent leur souhait ou leur prière dessus, puis l’accrochent à un portique situé près du temple, afin qu’il soit lu par les kamis (les divinités shintô). Si vous souhaitez le faire, vous pouvez les acheter dans les temples shinto directement.

2. Ensuite découvrez le quartier des livres anciens : Jinbōchō. Connu pour ses centaines de librairies, souvent spécialisées en livres d’occasion, manga vintage, essais, publications universitaires ou ouvrages rares. De ce fait, c’est un quartier prisé par les étudiants, chercheurs, écrivains et passionnés de littérature.

3. Centre névralgique de la culture otaku, vous pouvez vous faire plaisir dans ses nombreux commerces :

  • Vous pourrez notamment y trouver des magasins d’électronique (Yodobashi Camera, Akky Duty Free, Bic Camera et Sofmap) ainsi que des magasins d’anime, manga et figurines (Mandarake, Animate Akihabara et Radio Kaikan).
  • C’est également le quartier des maid cafés, expérience 100% japonaise ! Dans ces cafés thématiques, les serveuses déguisées en soubrettes vous accueillent avec des rituels kawaii. Le plus célèbre étant le « Home Café ». Je n’ai volontairement pas fait ce type de cafés parce qu’en me renseignant j’ai trouvé cela dégradant pour la femme et cela me mettait mal à l’aise. En plus, j’ai lu que la nourriture y est souvent pas terrible et chère.
  • Sinon vous pouvez aussi tenter les salles d’arcades comme SEGA (désormais sous la marque GiGO), Taito Station et Hey Akihabara : des étages entiers de bornes d’arcade, jeux de rythme, UFO catchers, rétro gaming, etc. !
  • Et enfin, n’hésitez pas à tester les machines à capsules remplies de mini-figurines qui sont très populaires au Japon. A l’instar du Gachapon Hall qui possède des dizaines de ces machines.

4. Palais impérial de Tokyo : il s’agit du siège de l’Empereur du Japon. Construit sur les ruines du château d’Edo, c’est le centre symbolique du pouvoir impérial. Entouré de douves et de jardins, le palais est un lieu paisible au cœur de Tokyo. L’entrée côté Jardin de l’Est (Kōkyo Higashi Gyoen) est gratuite. Par ailleurs, le palais en lui-même n’est visible que de l’extérieur sauf visites guidées exceptionnelles. Seulement 300 personnes sont autorisées par visite (une à 10h et l’autre à 13h30). Sinon, pour maximiser vos chances, vous pouvez vous inscrire ici.

II. Shibuya – L’énergie frénétique du Tokyo moderne

Shibuya est situé à l’ouest de Tokyo et au sud de l’arrondissement du même nom. En effet, ce quartier symbolise le dynamisme de la jeunesse tokyoïte, la culture urbaine, la mode et les tendances. De plus, c’est l’un des centres névralgiques de la ville, toujours en mouvement, de jour comme de nuit. Par ailleurs, sa station de métro est un véritable hub, ce qui rend Shibuya facilement accessible depuis n’importe quel point de Tokyo. En somme, c’est littéralement le cœur de la culture pop japonaise, une concentration d’énergie, de sons, de néons et de tendances !

1. On commence par le Shibuya Scramble Crossing : Le carrefour le plus célèbre du monde avec jusqu’à 3 000 personnes en même temps ! Vous pouvez le voir depuis le sol mais je vous conseille de prendre de la hauteur, ce sera plus impressionnant et plus beau en photo. il y a quelques cafés autour du carrefour comme le l’Occitane, le Starbucks ou les plateformes d’observation comme le Shibuya Sky.

2. Puis on part en direction du Shibuya Sky (Shibuya Scramble Square) : c’est la plateforme d’observation idéale pour prendre le Shibuya Scramble Crossing avec sa vue panoramique à 230 mètres de haut. Malheureusement, cette plateforme étant très touristique il est assez difficile d’avoir des billets et il faut s’y prendre longtemps à l’avance. Et malgré une vue spectaculaire sur Tokyo, surtout au coucher du soleil, le prix du billet est assez cher. Comptez 2700¥ (16,50€) jusqu’à 15h et 3400¥ (21€) pour la fin de journée.

3. La fameuse statue de Hachikō : Ce chien est célèbre pour avoir attendu son maître tous les jours pendant des années, même après sa mort. Symbole d’amour et de loyauté, c’est aussi un point de rendez-vous très populaire. Il se situe devant la sortie Hachikō de la station. En revanche, je préfère vous prévenir que cette statue est bondée de monde pour prendre une photo !

Que faire à Tokyo

4. Enfin, c’est aussi le quartier idéal pour du shopping avec des centres commerciaux iconiques comme le Shibuya 109 (mode), Shibuya PARCO (magasin officiel Nintendo) et Tokyu Hands pour les souvenirs design, la papeterie, les cosmétiques, les sacs, etc.


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III. Shinjuku – Le Tokyo vertical, animé et contrasté

Situé à l’ouest de Tokyo, Shinjuku est l’un des quartiers les plus dynamiques et emblématiques de la capitale. Il s’agit du Tokyo qui ne dort jamais, mais aussi un quartier de contrastes, mêlant affaires, nature, divertissement et tradition. On y trouve de hauts buildings futuristes, des ruelles rétro, des bars cachés, de grands centres commerciaux… et même un parc zen. Sinon c’est un point de départ idéal pour explorer Tokyo, et même pour rejoindre le Mont Fuji ou Hakone via les trains express.

1. On débute avec le Tokyo Metropolitan Government Building, qui se trouve être un des rares observatoires gratuits de Tokyo ! Ensuite, au 45e étage, vous avez une vue spectaculaire sur la ville, et vous pourrez peut-être voir, par temps clair, le Mont Fuji.

2. Par ailleurs, Shinjuku Gyoen National Garden est parfait pour faire une pause et profiter de la floraison des cerisiers au printemps. En effet, c’est un des plus beaux parcs de Tokyo, mélangeant jardin japonais, français et anglais. Enfin, c’est 500¥ par adulte (~3€).

3. Ensuite, Golden Gai : il s’agit d’un enchevêtrement de ruelles étroites et de minuscules bars à thème (souvent 5-6 places). L’ambiance y est unique, chaleureuse et parfois déjantée. C’est donc idéal pour rencontrer des locaux ou d’autres voyageurs. Toutefois, certains bars ont des frais additionnels, d’autres non. Il est donc conseillé de bien regarder les menus avant.

4. Omoide Yokocho (Memory Lane) : c’est une ruelle rétro surnommée “Piss Alley”, remplie de petits izakayas (bar typiquement japonais qui pourraient s’apparenter à nos bistrots). Ils y servent yakitori, ramen, sake, etc. Ambiance Showa rétro garantie (d’après-guerre), surtout à la tombée de la nuit.

5. La fameuse Godzilla Road qui se trouve dans une rue animée du Kabukichō avec en fond l’hôtel Gracery Shinjuku. D’ailleurs, à certaines heures, il gronde et crache de la fumée !

6. Parmi les lieux incontournables de la vie nocturne, on trouve le quartier chaud de Kabukichō, avec des pachinkos (salles de jeux), des karaokés, des restaurants animés (dont le célèbre et kitsch Robot Restaurant), et parfois des cafés étranges (prison, vampires…). Accessible en journée, ce quartier prend cependant une tout autre ambiance une fois la nuit tombée. En effet, sous les néons brillants, les bars animés côtoient des établissements plus discrets comme les love hotels ou les soap lands (maisons closes), associés à un univers réservé aux adultes.

7. Enfin, comme tous les quartiers de Tokyo, il y a une partie shopping intéressante à faire. De la même manière, Shinjuku ne déroge pas à la règle avec de grands centres commerciaux dans la gare tels que Lumine, Odakyu et Keio Mall. En outre, un immense complexe shopping avec restaurants et un Tokyu Hands vous attend au Takashimaya Times Square, et enfin, n’oubliez pas de vous rendre à Don Quijote pour des souvenirs kitsch ou insolites.

IV. Harajuku – Le royaume de la mode excentrique

Harajuku est niché entre Shibuya et Shinjuku et précisément au nord de l’arrondissement de Shibuya. En effet, c’est un quartier unique, réputé pour son esprit créatif, ses tendances vestimentaires extravagantes, ses cafés originaux et ses lieux empreints de spiritualité comme le sanctuaire Meiji-jingū. De plus, ce quartier est le temple de la culture pop, de la mode jeunesse et de l’expérimentation stylistique. Par ailleurs, c’est aussi un endroit où l’on passe d’une ruelle excentrique à une allée verdoyante ou un sanctuaire silencieux en quelques pas. En somme, un condensé du Japon moderne et traditionnel. Enfin, vous pouvez facilement combiner Harajuku à une de vos journées à Shibuya ou à Shinjuku.

1. Tout d’abord, Takeshita Street (Takeshita-dori) : ruelle piétonne emblématique du quartier, toujours bondée. On y trouve des boutiques de mode, des stands de street food (crêpes sucrées, pommes d’amour, cotton candy XXL…). des accessoires excentriques, lentilles de couleurs, fausses lunettes, sacs en peluche, etc. Il y avait un peu trop de monde à mon goût même si c’est toujours intéressant d’aller jeter un oeil.

2. Le sanctuaire shintō Meiji-jingū est situé dans une forêt au cœur de Tokyo. Dédié à l’empereur Meiji et à l’impératrice Shōken, ce lieu magnifique offre une atmosphère paisible, parfaite pour une pause spirituelle et contemplative. De plus, l’entrée est gratuite. Enfin, à ne pas manquer : les tonneaux de saké décorés, la porte torii monumentale et son magnifique jardin, le Meiji Jingu Gyoen.

🍶 Que sont ces tonneaux de saké ?

Les komodaru (菰樽), aussi appelés sakadaru (酒樽), sont des tonneaux traditionnels utilisés depuis plus de 350 ans pour stocker le saké, l’alcool de riz emblématique du Japon. Fabriqués en bois de cèdre, chaque komodaru est soigneusement enveloppé d’un tressage en paille de riz (paillasse et corde), non seulement pour le protéger des intempéries, mais aussi pour respecter l’esthétique traditionnelle japonaise. Aujourd’hui, ces tonneaux ne servent pas uniquement au transport ou au stockage du saké. Ils jouent aussi un rôle symbolique : on les retrouve régulièrement devant les sanctuaires shintô, vides et décorés, dans un but d’offrande rituelle. Ainsi dans ce contexte, on les appelle kazaridaru (樽飾り), littéralement “tonneaux décoratifs”. Ces alignements de tonneaux, souvent ornés de calligraphies et de motifs colorés, attirent l’œil ! 📸

3. L’avenue chic de Harajuku, Omotesandō : souvent surnommée les “Champs-Élysées de Tokyo”, elle regruope une architecture moderne avec des boutiques de luxe (Dior, Prada, Comme des Garçons…) et des cafés. Parfait pour une balade calme design après l’agitation de Takeshita Street.

Je vous propose ici deux pépites qui ne sont pas bondées de touristes (mais bien bondés de locaux ^^)

4. Ōta Memorial Museum of Art : pour les amateurs d’art, je vous conseille de découvrir ce musée spécialisé dans les estampes ukiyo-e, avec une impressionnante collection d’œuvres signées Hokusai, Hiroshige ou Utamaro. Surtout connu des locaux, il n’y avait aucun touriste lors de ma visite. Environ ~800¥ par adulte (varie selon les expositions). Pour info, les photos sont interdites dans le musée.

Que faire à Tokyo

5. Musée Nezu (Nezu Bijutsukan) : je vous conseille cet endroit pour un moment de sérénité et d’esthétisme, parfait pour les passionnés de culture japonaise. En effet, il abrite une collection d’arts asiatiques (calligraphies, céramiques, laques, sculptures bouddhiques) et un jardin japonais, paisible et magnifiquement entretenu, qui vaut à lui seul la visite. Enfin, l’entrée est à ~1500¥ par adulte.

V. Asakusa – Traditions, spiritualité et panoramas

Asakusa se trouve dans l’arrondissement de Taitō, au nord-est de Tokyo. En fait, il s’agit de l’un des quartiers les plus traditionnels de la capitale, où l’on peut encore sentir l’atmosphère du vieux Edo. C’est un lieu parfait pour découvrir la spiritualité japonaise, l’artisanat, les ruelles anciennes… et la modernité à deux pas, grâce à la présence toute proche de la Tokyo Skytree.

1. Sanctuaire Senso-ji : fondé en 645, Senso-ji est un haut lieu du bouddhisme japonais, dédié à la déesse Kannon, symbole de compassion. Il s’agit du plus ancien temple de Tokyo. À l’entrée, on passe sous la fameuse porte Kaminarimon, véritable icône de Tokyo avec sa gigantesque lanterne rouge qui pèse près de 700kg ! Le site comprend aussi la pagode à cinq étages, la salle principale, et un jardin. Ce sanctuaire est magnifique mais attendez vous à avoir beaucoup de monde car il est très touristique. L’entrée est gratuite.

👶Festival Japonais

Sur l’une de mes photos, on peut voir des sumos porter des bébés dans leurs bras. En fait, il s’agit du Nakizumo, un festival étonnant vieux de plus de 400 ans, où le but est… de faire pleurer les bébés ! Deux équipes, est et ouest, s’affrontent dans ce « combat de pleurs », et le premier bébé à pleurer fait gagner son équipe. Ainsi ce rituel, à la fois attendrissant et symbolique, vise à souhaiter une bonne santé aux enfants. Les participants, habillés en tenue traditionnelle, portent parfois des masques de démons pour effrayer les petits (en douceur) et ainsi éloigner les mauvais esprits. Il y a même un arbitre, en habit traditionnel, qui supervise les duels et désigne le gagnant. Chaque combat dure environ 60 secondes, avec un bébé différent à chaque tour. Pour conclure, une tradition à la fois insolite et typiquement japonaise.

2. Nakamise-dori Street : lieu idéal pour faire du shopping et pour déguster des snacks japonais typiques : melon pan, ningyoyaki, senbei…. En effet, la rue est bordée de petites échoppes vendant souvenirs, tenues traditionnelles (yukata, geta), porte-bonheurs, encens, éventails… Cette allée commerçante mène directement au temple Senso-ji.

3. Quartier de Yanaka : découvrez le Tokyo d’autrefois à l’ouest de l’arrondissement de Taitō. Ce quartier a été préservé des bombardements de la Seconde Guerre mondiale. On y découvre, d’ailleurs, des maisons en bois, des temples tranquilles, un vieux cimetière et une ambiance paisible hors du temps. Et la rue principale Yanaka Ginza est bordée de petites boutiques, artisans, cafés à l’ancienne et spécialités locales.

VI. Quartier de Sumida – Entre traditions artisanales et Tokyo Skytree

Le quartier de Sumida se trouve dans la partie nord-est de Tokyo, juste à l’est d’Asakusa et au nord de Ryogoku (quartier du sumo). Il est traversé par la rivière Sumida, qui lui donne son nom, et qui offre de jolies vues et balades en toute saison. Moins touristique que certains grands quartiers de Tokyo, Sumida réserve de belles surprises à ceux qui prennent le temps de l’explorer.

1. Tokyo Skytree : Avec ses 634 mètres, la Skytree est la plus haute tour du Japon et l’une des plus hautes du monde. Par ailleurs, il y a deux plateformes d’observation, une à 350m et une à 450m. Elles offrent une vue exceptionnelle sur Tokyo et, par temps clair, sur le Mont Fuji. Les prix oscille entre 2100¥ et 3100¥ selon l’étage. Le complexe abrite aussi un aquarium, des restaurants et un immense centre commercial.

Je vous propose ici une merveille qui n’est pas bondée de touristes (mais bien bondés de locaux ^^)

2. Kameido Tenjin et ses Wisteria Frames : Sanctuaire shintō dédié à Sugawara no Michizane, dieu des études et des érudits. En fait, le lieu est surtout célèbre pour ses glycines (fuji) qui forment des tunnels de fleurs violettes au printemps (fin avril à début mai). L’entrée est gratuite. Cet endroit a beaucoup de charme avec ses ponts rouges, son étang et ses carpes koi… idéal pour les photos. Il n’y avait quasiment aucun touristes mais énormément de japonais car ils adorent ces fleurs !

3. Sumida Hokusai Museum : Musée dédié au maître de l’estampe Katsushika Hokusai, né dans ce quartier. Ainsi le musée expose une présentation d’œuvres originales, des reproductions, des vidéos immersives et des expositions temporaires. Par ailleurs, le bâtiment design a été conçu par Kazuyo Sejima, un architecte star japonais.

Crédit photo : nippon.com

4. Edo-Tokyo Museum (en rénovation jusqu’en 2026) : Ancien musée emblématique retraçant l’histoire de Tokyo depuis l’époque d’Edo. À suivre pour sa réouverture prochaine, situé juste en limite sud du quartier.

VII. Quartier d’Ueno – Le centre culturel

Le quartier d’Ueno se trouve dans l’arrondissement de Taitō, au nord-est de Tokyo. Il est facilement accessible depuis Asakusa, Akihabara ou Nippori, et constitue un excellent point de départ pour découvrir la culture japonaise, ses musées nationaux, ses espaces verts et son ambiance locale.

1. Tokyo National Museum : Situé dans le Parc d’Ueno, à seulement 10 minutes en métro d’Asakusa, ce musée est le plus ancien et le plus prestigieux du Japon. Ainsi, le pavillon Hyōkeikan, construit en 1909, est classé bien culturel important. Par ailleurs, le musée abrite des trésors nationaux, des kimonos anciens, des armures de samouraïs, des rouleaux calligraphiés, et bien d’autres choses. Contrairement à beaucoup d’autres endroits, ici vous aurez le droit de faire des photos. L’entrée est à ~1000¥ pour l’entrée générale. Sinon certaines expositions spéciales sont en supplément. Vous pouvez retrouver toutes les infos sur le site officiel ici.

2. Autres musées à Ueno

  • Musée National de la Nature et des Sciences : interactif et adapté aux familles.
  • Musée d’Art Métropolitain de Tokyo
  • Musée national d’art occidental : classé au patrimoine mondial de l’UNESCO

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Bonus hors des sentiers battus : Nezu-jinja & le festival des azalées

Le sanctuaire Nezu-jinja se situe dans le quartier de Bunkyō, au nord de Tokyo. Fondé il y a plus de 1900 ans, ce sanctuaire shintō est l’un des plus anciens et préservés de Tokyo. Il est célèbre pour ses tunnels de torii vermillons, qui rappellent ceux de Fushimi Inari à Kyoto, et pour son atmosphère authentique et sereine, à l’écart des foules touristiques. Il n’y avait d’ailleurs que peu de touristes lors de ma visite. L’entrée au sanctuaire est gratuite.

🌺 Le festival des azalées (Tsutsuji Matsuri)

Chaque année entre début avril et début mai, le sanctuaire organise l’un des plus beaux festivals floraux de Tokyo. Ainsi, plus de 3 000 azalées de 100 variétés différentes transforment les jardins en un arc-en-ciel végétal. L’entrée au jardin floral est d’environ ~300¥. Gros coup de cœur pour ce jardin assez extraordinaire de par le nombre et les différentes couleurs des azalées. J’avoue avoir été transportée malgré le monde ! (principalement des locaux)

Si vous avez encore du temps, n’hésitez pas à parcourir ces quartiers un peu moins connus et donc moins touristiques. 👇

VIII. Roppongi – Art, vie nocturne et culture internationale

Roppongi est situé au nord de l’arrondissement de Minato, au sud de Tokyo, non loin de Shibuya, Azabu et Akasaka. Ce quartier est reconnu pour son ambiance cosmopolite, sa scène artistique contemporaine, ses grands complexes urbains modernes, mais aussi sa vie nocturne animée. C’est un lieu où affaires, divertissement et culture se rencontrent dans un décor ultra-moderne. Par ailleurs, il est surtout fréquenté par les expatriés, les artistes et les touristes curieux et offre une atmosphère unique, bien différente des quartiers plus traditionnels de Tokyo.

1. On va commencer par la Roppongi Hills Mori Tower situé à environ 15 minutes en métro de Shibuya, dans le quartier voisin de Roppongi. La tour culmine à 238 mètres et abrite le Mori Art Museum avec des expositions d’art contemporain japonais et international. Le tarif est moins cher qu’au Shibuya Sky avec seulement ~2000¥ par adulte pour l’observatoire. En revanche, il faut un supplément pour le musée et le rooftop.

2. Le National Art Center (Kokuritsu Shin-Bijutsukan) est l’un des plus grands musées du Japon. Remarquable par son architecture ondulante en verre, il n’a pas de collection permanente mais propose des expositions temporaires, souvent artistiques ou photographiques. Par ailleurs, il se trouve à 5 min de marche de la station Nogizaka.

3. Le Tokyo Midtown est un autre grand complexe moderne avec boutiques de créateurs, restaurants raffinés, hôtels haut de gamme (Ritz-Carlton). Sinon, il abrite aussi le Suntory Museum of Art, dédié aux arts traditionnels japonais (laque, céramique, textiles…).

4. En ce qui concerne la vie nocturne de Roppongi, le quartier est réputé pour sa scène nocturne animée, avec de nombreux bars, clubs, rooftops et izakayas. En particulier, des lieux emblématiques comme V2 Tokyo, Bar Quest ou Muse attirent autant les locaux que les touristes et expatriés. Enfin, l’ambiance y est festive, parfois un peu tape-à-l’œil, mais parfaite pour découvrir une autre facette de Tokyo.

IX. Minato – Modernité, élégance et ambassades

Le quartier de Minato se situe au sud de Tokyo, entre Shibuya, Roppongi et la baie de Tokyo. En effet, il abrite une grande concentration de sièges d’entreprises, d’ambassades, de musées, de tours modernes et de résidences haut de gamme. Ainsi, c’est un quartier à la fois résidentiel chic, culturel, diplomatique et commercial.

1. On va débuter avec la Tokyo Tower qui a été inspirée de la Tour Eiffel. Haute de 333m, elle est l’un des symboles de Tokyo. Par ailleurs, deux plateformes d’observation offrent une vue panoramique sur la ville. Enfin, le tarif par adulte est de ~1200¥ (plateforme principale) et ~2800¥ avec l’accès au sommet.

2. Juste au pied de la Tokyo Tower, on découvre ensuite le temple bouddhiste Zojo-ji. Ce lieu sacré offre un mélange harmonieux entre spiritualité et panorama urbain moderne et est particulièrement photogénique. De plus, l’accès y est gratuit, ce qui en fait une halte idéale lors d’une visite dans le quartier.

3. TeamLab Borderless, il s’agit du nouveau musée d’art numérique de Tokyo. Anciennement à Odaiba, ce musée immersif réouvre ses portes le 9 février 2024. Il offre ainsi une expérience sensorielle unique mêlant art numérique, sons et mouvement. C’est tout de même 10.000m² aménagé au sous-sol B1F du Plaza B du complexe Azabudai Hills !

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Où manger à Tokyo ?

Bon à savoir : le soir ou même certains midi, il n’est pas rare que les restaurants exigent que les clients prennent au moins chacun un plat, ou minimum une boisson par personne ou même un verre d’alcool ! Certains ajoutent même une taxe supplémentaire à l’addition. Tout cela est écrit sur le menu ou vous est expliqué devant l’entrée.

Je vous conseille quelques valeurs sûres à Tokyo 😉🍽️

Akihabara :
– Akihabara Menya Musashi Bujin (ramen)
– GYUKATSU Kyoto Katsugyu Akihabara Store
– Shinjuku Tachikichi Akihabara (brochettes panées – frites)
– Roast Beef Ōno Akihabara

GYOPAO Gyoza dans la quartier de Roppongi : Très bon resto malgré une heure d’attente..

Asakusa :
– Asakusa Monja Kanoya Hanare
– Nezu Kamachiku (udon)
–  Nenotsu
– Ramen Nagayama
– Nikujiru Gyoza Dandadan Kappabashi

Gyukatsu Kyoto Katsugyu dans la quartier de Harajuku : Très bon et pas excessif niveau prix ! L’attente été correct, environ 15 minutes.

Harajuku :
– Roast Beef Ohno Harajuku Branch
– Oreryu Gyoza Meshi Harajuku (ramen)
– Chiles Mexican Grill Harajuku
– Gyukatsu Kyoto Katsugyu Harajuku
– Harajuku Gyozarou

Sugoi Niboshi Rāmen Nagi dans la quartier de Shinjuku et dans la rue Golden Gai : Très bon et typique comme lieu ! Attente correct : environ 10/15 minutes et prix très raisonnables.

Shibuya :
– Makotoyaka Korean Restaurant
– Shibuya Tokyo Hamburg Steak Restaurant Hikiniku no Toriko Shibuya Store
– Les restaurants du passage Ebisu Yokoch

Shinjuku :
– Udon Shin, Fūunji Shinjuku (ramen)
– Shinjuku Sushi Kappo
– Mikore Sushi (sushis)
– Sugoi Niboshi Rāmen Nagi Shinjuku Golden Gai
– Hinomaru (viande grillée)
– Curry Udon TATSUYOSHI Kabukicho
– Miyazaki Food Quwanne
– Udon Shin

Où dormir à Tokyo ?

Pour moi, le meilleur rapport qualité prix, c’est le APA Hotel PRIDE Akasaka Kokkaigijidomae. Vous êtes au pied d’une station de métro et vous aurez une tranquillité et un calme particulièrement agréable dans une mégalopole come Tokyo.

La chambre est lumineuse, propre et bien optimisée au vue de sa petite taille. Par ailleurs, il est normal que les chambres soient particlièrement petites à Tokyo sauf si vous allez dans les hôtels de luxe. L’hôtel bénéficie d’un osen ce qui est super agréable après une bonne journée de marche et de visites. Sinon dans le quartier il y a un 7/11 dans la station de métro ce qui est très pratique.

2 réflexions sur “Tokyo, la porte du fleuve”

  1. Fascinante découverte de Tokyo avec des photos superbes qui donnent vraiment envie de se rendre sur place même si c’est un peu loin! Bravo pour toutes les explications concernant le culture, la nourriture, les traditions, les vieux quartiers, les quartiers excentriques et les quartiers branchés. Il y a tellement d’informations intéressantes que je vais prévoir une 2eme consultation de votre site.

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